Jean Arcelin est un peintre français et suisse né à Paris en juin 1962. Il étudia à Charpentier, une école d'histoire de l'art autorisée à la Sorbonne, où il développa un intérêt pour la peinture des XVIIe et XVIIIe siècles. Ses peintures incorporent des éléments de faux réalisme et d'art figuratif, ainsi que certains éléments baroques.
Ses compositions picturales sont simplement le résultat de son imagination sans aucune aide cinématographique, en utilisant principalement la technique de la toile à l'huile appelée "alla prima", désireux des peintres impressionnistes originaux, qui annule les étapes sous-revêtues et vitrées initiales.
Arcelin utilise des références pour créer un effet, s'efforçant de faire de chaque peinture un monde à part entière. Les espaces dans les peintures sont vivants et sont exécutés avec un geste rapide et spontané. Les détails douloureusement réalisés créent la sensation de se précipiter devant la scène puis de s'arrêter complètement. Les paysages bordent la mer urbaine, et se combinent avec le geste portraitiste. Il prend des coins de Paris, des fauteuils de café entassés sous l'angle d'un monument, ou le vestiaire d'un théâtre, et les dépeint vides de toute présence humaine. Ses représentations lumineuses d'intérieurs ou de paysages sont si chargées que vous pouvez sentir les personnalités qui habitent les pièces ou les espaces, bien qu'elles soient absentes.
La peinture d'Arcelin est composée d'un cadre complexe de souvenirs fragmentés conservés avec nostalgie. Au cours du temps, ces souvenirs gardés ont été renforcés dans la perception hallucinatoire de lieux lointains et des jours passés, puis relancés sur la toile. Ces visions fantômes sont bien représentées par Miroir et Piscine, Vue Cavalière , et bien sûr L'escalier jaune : Chacune de ces interprétations s'éloigne profondément de nos certitudes visuelles, nous poussant à abandonner toute notion de ce qui est réel et de ce qui est fictif.
Présenté à la FIAC en 1993 et 1995, il a participé à l’Art et Culture parrainé par Ebel à Bâle et à Villa Schwob, Suisse de 1990 à 1995 et exposé en 1989, 1990 et 1999 à l’Institut de France.
Il a réalisé des peintures sur commande pour plusieurs grandes sociétés dont Ebel montres (1990), Dom Ruinart Champagne (1992), Natixis Bank (2000) ou Tiffany & Co. (2012, 2013) et expose régulièrement en France, en Suisse et aux États-Unis depuis 1990. Il vit à Paris.
En 2007, la ville de Bergerac en Dordogne a consacré une exposition restrospective de 40 de ses œuvres au Presbytère Saint Jacques.
Il est cité dans le Benezit Dictionary of Artists (Oxford University Press, 2010), dans le Delarge Dictionary of Arts (éditions Gründ) (Dictionnaire des Arts Plastiques Modernes et Contemporains) ainsi que dans le Swiss Who’s Who.