Marko Stupar est né à Vodenica, à côté de Bozanski Pétrovac, en Bosnie, le 11 novembre 1936. Son enfance est marquée par la guerre et des conditions de vie difficiles. Il se réfugie alors très tôt dans le dessin, croquant dans son petit carnet les paysages des diverses régions de Yougoslavie dans lesquelles il séjourna jusqu’à ses seize ans. Puis, il devint ingénieur dans une usine de machines-outils, tout en suivant des cours du soir à l’école des Beaux-Arts de Belgrade. En parallèle de cette instruction, il se forme l’œil en fréquentant assidûment les musées de la capitale et découvre avec fascination les maîtres impressionnistes (Monet, Renoir, Pissarro…). À 28 ans, il décide de vivre à Paris, dans cette ville qui le fait tant rêver. C’est avec émerveillement qu’il arpente pour la première fois les grands boulevards, déambule dans les jardins, et se découvre une vocation pour la représentation des paysages urbains. Il débute place du Tertre, sous un pseudonyme, et très vite réussit à se faire remarquer et exposer. Une grande carrière à l’international débute alors. Il reçoit de nombreux Prix dont le Grand Prix de la fondation Taylor en 2006, et ses oeuvres sont rentrées dans des musées en Bosnie, en France et aux Etats-Unis. Immensément célèbre dans son pays d’origine, en France il est l’un des derniers peintres post-impressionnistes. Il marque ce courant en étant " La touche slave du post-impressionnisme ".